1% de l’énergie des grands vents qui soufflent  à plus de 10 000 mètres d’altitude suffirait à couvrir les besoins électriques de l’ensemble de la planète.

Voiles et cerfs-volants éoliens

En effet, au-delà de 400 mètres d’altitude, les vents sont permanents et plus puissants que ceux qui soufflent sur  les pales des éoliennes, qui ne fonctionnement du coup que 20% du temps.  Aussi, de nouveaux procédés sont en cours d’élaboration pour aller chercher ces vents de hautes altitudes: l’éolienne cerf-volant.

Le cerf-volant est attaché au sol par un filin qui se déroule au fur et à mesure que le cerf-volant s’élève dans le ciel, en suivant une trajectoire en forme de 8. Puis, quand le filin est totalement tendu, le cerf-volant  redescend comme il est monté .  C’est ce que l’on appelle le cycle yoyo. C’est ce mouvement giratoire qui génère l’électricité.

A terme, certaines entreprises envisagent de créer des carrousels de cerfs-volants en pleine mer qui auraient des capacités de production électrique cinq fois supérieures à celles des centrales nucléaires.

L’Allemand Skysails développe actuellement une éolienne cerf-volant offshore et développe des systèmes de propulsion pour les bateaux via des cerf-volant. Son Beluga SkySails utilise un cerf-volant pour faciliter la traction.

Les modèles à hélice

Les modèles australiens et américains ont un fonctionnement inverse: l’électricité est produite par les rotors situés sur l’éolienne  et transmise via le câble qui les relie au sol. L’hélice américaine d’Altaeros Energie, placée au centre d’un ballon gonflé à l’hélium, pourrait monter à 600 mètres.

Il y aurait plusieurs intérêts à la commercialisation de ces éoliennes volantes :

–        Leur rendement est  supérieur aux éoliennes terrestres (à 1000 m d’altitude, elles produiraient 5 fois plus pour des coûts moindres.

–        Rétractables, ces éoliennes poseraient moins de problèmes de pollution visuelle.

–        Faciles à installer, ces éoliennes pourraient fournir en électricité des zones isolées.

Reste encore un problème: la cohabitation de ces éoliennes volantes avec les aéronefs dans le ciel.