C’est donc dans la plus pure tradition marine que l’éolienne Floatgen a été baptisée á la mi-octobre par la navigatrice Catherine Chabot, sa marraine, avant de rejoindre le centre d’essais Sem-Rev de Centrale Nantes au Croisic au début 2018.
Floatgen: à peine née, déjà baptisée
Ce centre est une plateforme qui veut être un outil de collaboration internationale et qui doit valider les éoliennes offshores flottantes avant leur exploitation industrielle.
C’est d’abord dans le bassin de Penhoët, à Saint Nazaire, que Bouygues Travaux Publics, a construit ce premier démonstrateur français d’éolienne flottante, en partenariat avec l’école Centrale de Nantes et la start-up Ideol. Mais ce projet s’est également entouré de partenaires européens : l’Université de Stuttgart et les entreprises RSK Group, Zabala et Fraunhofer-Iwes.
Des éoliennes flottantes
L’intérêt économique des éoliennes flottantes est que ces dernières peuvent être installées sur des zones ventées, quel que soit la profondeur des fonds marins. Cette éolienne de 2MW devrait donc inaugurer une nouvelle filière économique dont la France serait leader.
Posé sur un anneau flottant carré de 36m de côté et de 9,5m de haut, l’éolienne mesure 60m et son rotor a une diamètre de 80m. Les éléments du système d’ancrage ont été assemblés et installés sur le site d’essais SEM-REV. Ce système innovant se compose en particulier de 6 lignes d’ancrage en fibre synthétique, ce qui représente une première pour un ancrage permanent de cette dimension. Il a été élaboré par la start up Ideol.
Pour l’heure, Floatgen reste à Saint Nazaire jusqu’à la fin de l’année et ne devrait pas rejoindre avant janvier 2018 son nouveau port.