Les bâtiments à énergie positive

Les bâtiments à énergie positive

Dans le cadre du Plan Bâtiment Durable, la RT 2020 qui réglemente les performances thermiques des bâtiments neufs qui seront construits à partir de 2020, entrera en vigueur le 1er janvier 2020. Aussi, les professionnels du bâtiment développent-ils de nouveaux types de constructions à énergie positive, comme l’Artparc-Meyreuil à côté d’Aix-en-Provence. L’objectif de ces nouvelles réglementations, issues du Grenelle de l’environnement en 2007, est d’améliorer progressivement les performances énergétiques jusqu’à une baisse de consommation de 15% d’ici à l’année 2020.

Un bâtiment à énergie positive

Un bâtiment à énergie positive est un bâtiment passif qui va produire plus d’énergie qu’il n’en consomme. La conception des constructions propose de nouveaux éclairages, chauffages, trouve de nouvelles solutions pour l’eau chaude sanitaire, les problèmes de ventilation et de climatisation. Ainsi les architectes se concentrent sur des matériaux à forte inertie et recherchent l’optimisation des sources énergétiques dites renouvelables dans un cadre adapté. Puisque l’objectif est de réduire les déperditions d’énergie, un gros travail est mené sur les isolations, avec le développement de la végétalisation des toitures par exemple et les ventilations avec récupération d’énergie.

Comme les nouveaux bâtiments devront aussi produire leur propre énergie: les panneaux solaires sont privilégiés dans les maisons dites BEPOS. Quant au chauffage, il est issu des systèmes de ventilation double flux.

De nouvelles façons de vivre

La RT 2020 impose également de nouvelles manières de vivre : il ne sera par exemple plus possible de faire construire un bâtiment neuf à moins de 500 mètres d’une correspondance d’un transport en commun. L’objectif est de réduire l’utilisation des transports individuels. Mais selon les zones, notamment les zones peu peuplées et mal couvertes par les réseaux en commun, le concept peut poser quelques problèmes.

Enfin, à l’horizon 2020, on attend le déploiement des réseaux « Smart Grids », technologies qui permettent d’actualiser les besoins en énergie en temps réel. Là encore, rien n’est gagné car ses technologies peuvent être perçues comme très intrusives puisque les smart grids captent l’ensemble des données énergétiques de la maison.